Le village de Cucuron est certainement l’un des plus beaux villages du Vaucluse, une pépite qu’il faut prendre le temps de découvrir, une étape incontournable lors d’une visite dans le Sud Luberon. Idéalement situé près de Vaugines et Ansouis, le village de Cucuron est un magnifique village typiquement provençal d’un charme suranné. Prenez le temps de déguster une glace au bord de son immense bassin, de flâner dans ses ruelles où l’on trouve de belles façades de maisons des 17ème et 18ème siècles, ou bien encore d’admirer les toits rougir au coucher du soleil depuis le donjon Saint Michel.

localisation du village de Cucuron sur la carte

Un nom qui fait sourire

Situé dans le Sud Luberon dans le département du Vaucluse, Cucuron fait partie de la communauté de communes COTELUB et du Parc Naturel Régional du Luberon. Il se trouve également à un jet de pierres du département des Bouches-du-Rhône. Baigné par 300 jours de soleil par an, à seulement 17 minutes en voiture de Pertuis (12,6 kilomètres), 40 minutes d’Aix-en-Provence (35,4 kilomètres) ou encore 1 heure de Marseille (65,5 kilomètres), Cucuron est le lieu idéal pour séjourner et rayonner dans tout le Luberon. Les habitants de Cucuron s’appellent les « cucuronnais ». Partez à la découverte de son vieux village, qui fut choisi comme décor pour les films : « Le Hussard sur le Toit » en 1994 et « Une Grande Année » en 2005.

Le Bassin de l’Étang

La place de l'Étang à Cucuron
La place de l’Étang à Cucuron

C’était à l’origine une réserve d’eau provenant de différentes sources du Luberon. Elle servait à alimenter le moulin à farine. Elle existait déjà en 1403 et fut acquise par la commune en 1515. Ce petit lac fut alors aménagé et entouré d’une chaussée. Après la suppression des moulins, au XIXème siècle, le bassin de l’étang servit de lieu d’agrément. Les platanes furent plantés en 1813 et sont donc deux fois centenaires. Le site de l’Étang a été classé en 1954.

Le Donjon Saint Michel

Abandonné vers le milieu du XVIIème siècle par la famille d’Oraison, l’édifice tomba peu à peu en ruines. Ses restes furent vendus en 1791 à un particulier, puis acquis un peu plus tard par la commune. Il n’en reste aujourd’hui qu’une tour tronquée, dite Donjon Saint Michel, classée monument historique en 1921. Ce petit bâtiment rectangulaire, flanqué d’une tour d’escalier ajoutée à la fin du XVIème siècle, porte les traces de nombreux remaniements. On y pénètre par une porte à linteau ornée d’une accolade et on accède à la salle à l’étage par un escalier à vis. Cette salle, voûtée dans le sens de la longueur, est encore sur le rocher. Elle accueille maintenant les expositions temporaires. Au deuxième étage, on accède à ce qui est aujourd’hui une terrasse (fermée au public pour des raisons de sécurité), mais qui était à l’origine une salle identique à celle du premier étage. Du sommet du donjon, la vue porte sur le territoire de Cucuron et de ses environs : la chaîne du Luberon au nord, à l’ouest Vaugines, au sud-ouest les collines de Cadenet, au sud Ansouis et son château, à l’est, le panorama des toits de Cucuron avec le Beffroi au premier plan et au fond la Tour de la citadelle et l’église Notre Dame de Beaulieu. On quitte la butte par le chemin qui borde la falaise en direction de l’ouest. Après avoir tourné à gauche en longeant le rocher, on découvre sur la droite une très vielle bâtisse.

L’Église Notre Dame de Beaulieu

Comme l’église Saint Michel datant du 1292 était trop petite, il fallut édifier un autre sanctuaire plus vaste dans un quartier à la fois proche et encore peu construit : celui-ci, le quartier « de POUS » situé sur une petite hauteur à 200 mètres à l’Est de la ville fortifiée. Elle fut probablement conçue, commandée et financée par la communauté de Cucuron alors gérée par les consuls. L’existence de cette église remonte à 1292 sous le nom de Notre-Dame de Pous, puis en 1348 sous celui de Notre-Dame de Beaulieu seul vocable utilisé par la suite. L’édifice est composé de plusieurs parties de styles différents, venus s’ajouter les uns aux autres au cours des âges. Son noyau primitif est constitué par les 3 premières travées de la nef, et les voûtes en berceau brisé sur doubleaux de style roman provençal. La 4ème travée, d’un module légèrement différent, est couverte d’une croisée d’ogives reposant sur des culots sculptés. Les 2 chapelles qui l’encadrent et le cœur pentagonal ont été ajoutés à la nef romane vers la moitié du XIVe siècle. La paroisse fut définitivement transférée en 1541. En 1587, le conseil communal décida de faire bâtir une tour-clocher sur la façade, et qui fut achevé en 1624. En sortant de l’église, on gravit l’escalier qui monte sur la droite. En haut de l’escalier, on tourne à droite puis à gauche et l’on arrive sur le mamelon oriental du village, dominé par une tour ronde.

La Chapelle de l’Ermitage

Chapelle de l'Ermitage de Cucuron
Chemin vers la Chapelle de l’Ermitage

Ce petit édifice fut dans un premier temps un sanctuaire de pèlerinage, annexe de la paroisse, cité dans quelques testaments à partir de 1292. Au début du XVIIème, l’édifice fut entretenu par une confrérie qui y construisit un clocher en 1602, un ermitage en 1613/1614, et une nouvelle nef entre 1614 et 1620. Le lieu fut régulièrement entretenu et habité par un ou plusieurs ermites jusqu’en 1791. Puis, la chapelle redevint propriété communale après la Révolution. Elle fut restaurée en 1957. De nos jours, ce haut lieu conserve son caractère spirituel grâce à quelques manifestations religieuses et musicales. Découvrez la jolie randonnée de l’Ermitage de Cucuron pour admirer cet édifice et son panorama extraordinaire.

Curiosités & patrimoine

Histoire de Cucuron

Une importante occupation préhistorique est connue à Cucuron. L’origine de son nom tient à la situation géographique du lieu, bâti sur deux mamelons (en celte): « cuc = mamelon ». À l’époque romaine, de grosses implantations agricoles occupaient tout le territoire de Cucuron. L’occupation du haut Moyen-âge est située à l’extérieur de l’agglomération actuelle (999), au Castellas et à Guet. Le village actuel de Cucuron date de 1004. Il était alors situé sur la colline St Michel, « le castrum ». Au XIIIème siècle le village s’agrandit, s’étend hors des remparts et l’église Notre-Dame de Beaulieu devient église paroissiale. Au cours des siècles suivants, la population de Cucuron augmente et atteint en 1719, 3000 habitants. La peste de 1720 détruisit le tiers de la population. L’exode rural et la guerre de 1914 accentuèrent le dépeuplement du village. Depuis les années 60, le village attire de nouveaux habitants et de plus en plus de visiteurs grâce à sa qualité de vie remarquable.

La Mairie ou Hôtel de Ville

Mairie de Cucuron
Mairie de Cucuron

Cet hôtel particulier a été jusqu’à la fin du XIXème siècle la propriété de la famille de Bérard du Roure qui joua un rôle considérable à Cucuron pendant des siècles. Il date du XVIème siècle et a été remanié au milieu du XVIIIème siècle. On peut voir à l’intérieur la tour d’escalier à vis sur noyau ainsi que des gypseries qui décorent différentes salles. La façade est ordonnancée et encadrée de deux pilastres. Les grilles de balcon et l’imposte de la porte sont en fer forgé. Dans l’axe de la porte du beffroi, prendre la rue du marché.

La Tour de l’Horloge ou Beffroi

Le beffroi, construit sur une porte de la deuxième enceinte de remparts qui avait perdu son rôle défensif après la construction de la troisième enceinte, date de 1541. Il est surmonté d’un campanile dont le clocheton sert de support à une croix. Sous cette croix, on pouvait distinguer autrefois un ornement qui évoquait la forme d’un insecte. Les Anciens s’amusaient à dire que c’était une « barbarota », c’est-à-dire un charançon qui s’installait dans les greniers. Sa présence symbolique au sommet du clocher était censée protéger les récoltes de céréales. « Quand la barbarota est au clocher, es pas dins lo grenier ! ». Une fois la porte de l’Horloge franchie, se trouve la place Maurice Taron.

La Maison de la Reine Jeanne

Au bout de la rue, la maison qui enjambe la chaussée est l’une des plus anciennes de la vieille ville. C’était une maison noble, elle était surmontée d’un étage crénelé supprimé à la fin du XIXème siècle à cause de sa vétusté. Au XVIème, elle appartenait à Honoré de Bouliers puis à son fils Pierre. Les maisons de ce quartier de Cucuron étaient habitées par des aristocrates. Ensuite, ils abandonnèrent la vieille ville pour des demeures plus vastes et plus spacieuses dans la nouvelle partie fortifiée. On peut voir encore les fenêtres à meneaux, la tourelle en demi-hors-d’œuvre qui contient un escalier à vis, la grille de la fenêtre et un très joli fenestron à accolade au deuxième étage du côté de la placette. Jeanne 1ère, reine de Naples et comtesse de Provence (XIVème siècle) régna près de quarante ans sur le comté de Provence, mais comme elle n’y vint qu’une ou deux fois, elle y apparut dans tout l’éclat de sa beauté. Les Provençaux en gardèrent un souvenir ineffaçable, c’est pourquoi, dans de nombreux endroits en Provence, on retrouve son nom. De la placette, partent 3 rues et un escalier sur la droite. Par cet escalier, on accède au sommet de la butte où se trouvait le château seigneurial au IXème ou Xème siècle.

La Mairie du Trencat

C’est l’ancienne mairie du Trencat (en provençal « tranché » ou « retranché, perché ») construite vers 1400. Grâce aux concessions, franchises et privilèges obtenus de ses seigneurs et des comtes de Provence, Cucuron devint vers le milieu du XIIème siècle une commune, un franc-fief. Jouissant d’un gouvernement autonome, le village eut donc le droit d’avoir un hôtel de ville, un sceau municipal, un beffroi et une cloche pour convoquer les habitants bourgeois au Conseil. Descendre la rue du Moulin à huile. On franchit le portail de Ginoux, c’est l’une des deux portes qui restent du rempart du XVIème siècle. Elle date de 1540 et fut classée aux Monuments Historiques en 1921.

La Maison d’En-Bas des Seigneurs

En remontant la rue du Valat (en provençal « fossé » ou « ruisseau »), sur la gauche, on découvre un lavoir couvert. L’escalier une fois gravi, on arrive sur la place de l’Annonciade. Elle doit son nom à l’Église des Révérends Pères Servites qui était située dans la rue voisine. À gauche, une maison attire le regard : sa façade renaissance à demi-ruinée et fortement remaniée laisse deviner une demeure noble. C’était en effet la maison de la famille de Castillon, l’un des seigneurs de Cucuron, puis du Vicomte de Cadenet. L’intérieur recèle des vestiges appréciables : gypserie, cheminées, escalier à vis, voûtes romanes. On se dirige au fond de la place et l’on tourne à droite, rue de l’église. Aujourd’hui le lieu héberge des chambres d’hôtes. La décoration a été pensée et réalisée par un jeune artiste diplômé des Beaux Arts de Paris, qui a su mêler modernité tout en conservant l’authenticité du lieu, avec un mobilier associant contemporain et vintage.

La Maison des Consuls

On remarque sur la droite une maison ancienne avec une statue de la Vierge qui orne l’édifice. Cette statue de « Vierge à l’Enfant » (en calcaire, 1m42 de hauteur) à l’angle est attribuée au sculpteur Berrnus de Mazan. Cette maison a été probablement construite au début du XVIIème siècle. On connaît le nom de ses propriétaires successifs. Elle n’a sans doute jamais appartenu à la mairie, son nom de « maison des consuls » est donc impropre. En continuant la rue de l’église, on trouve le musée sur la droite.

Le Musée Marc Deydier

Le Musée de Cucuron est installé dans un hôtel du XVIIème siècle, l’Hôtel des Bouliers. Il fut créé en 1970 sur une initiative associative et communale. Il est consacré à Marc Deydier, autodidacte, notaire, photographe et préhistorien (1845-1920). Ses collections archéologiques présentent des vestiges des civilisations Néolithiques et de l’Age de Bronze entre autre une stèle de type ibérique sur laquelle sont gravés un casque, une épée et un bouclier. La période romaine est représentée par les mobiliers provenant d’une villa romaine (graffito d’un bateau romain) et d’un mausolée d’une famille aristocratique gallo-romaine. Plusieurs salles d’ethnographie locales sont consacrées à la vie à Cucuron autour des années 1900. A la sortie du musée, en haut de la rue de l’église, sur la place, le grand bâtiment sur la droite est l’ancien presbytère.

La Tour « Sus-Pous » ou Tour de la Citadelle

La tour sus pouce de Cucuron
La tour « Sus-Pous » de Cucuron

Cette tour appartenait à la troisième enceinte de remparts. Bâtie au sommet d’un mamelon, elle faisait partie de la Citadelle au moment des guerres de la Ligue au XVIe siècle. Les remparts ou « barris » en provençal, ont été construits à des époques différentes. La première enceinte entourait le mamelon de Saint Michel sur lequel se trouvait le château seigneurial. Elle date du XIème siècle, il n’en existe aucune trace actuellement. La deuxième enceinte date des XIIème et XIIIème siècles et supporte encore les quartiers de Mourre Frès au Nord et Cousto caudo au Sud. La troisième enceinte, érigée dans la période précédant les guerres de religion est la mieux conservée. Elle comporte le Portail de l’Etang, le portail de Ginous et la tour de «Sus Pous ». Des générations de jeunes Cucuronnais ont usé leur fond de culotte sur les pentes abruptes de ce « resquiau » (en français : glissade). En revenant sur ses pas vers l’est, on descend la rue qui longe le rempart du XVIème siècle par endroits.

La Glacière

Sur la gauche, devant le rempart, on remarque les ruines d’un édifice rond. Ce sont les restes d’une glacière qui conservait les blocs de glace entreposés à Cucuron. La glace soignait les hémorragies, calmait les douleurs et les maux de ventre, réduisait les ecchymoses; elle assurait une meilleure conservation des aliments, en particulier des poissons de la Méditerranée qui n’étaient ni salés, ni fumés. Les glacières épousent très savamment la pente du terrain afin d’avoir des portes d’accès à différents niveaux, aussi bien pour le remplissage que pour le retrait. Elles ont également deux ou trois ouvertures en meurtrières pour donner un peu d’éclairage et une légère ventilation. Elles portent une toiture conique de tuiles rondes avec, comme sur les parois, une isolation très étudiée de terre, de copeaux de bois et de paille. La glace pouvait s’y conserver au moins deux années de suite. Bien que souterraine, la partie inférieure est drainée par un petit canal permettant l’écoulement et l’évacuation des eaux de fonte, parfois vers un petit puits. L’eau du bassin de l’étang de Cucuron ne gelait, durant les grands froids, que quelques jours de l’année, la moisson de glace devait donc se faire très rapidement. Grâce à sa parfaite isolation intérieure et à la masse de glace contenue, la glacière conservait une température très basse même au cœur de l’été le plus chaud et la glace s’y conservait parfaitement. 

Le Portail de l’Étang

Le Portail de l'étang - Cucuron

Au bas de la rue, nous arrivons devant le portail de l’Étang (1541) appelé autrefois « Porte de la Burlière », nom du quartier voisin. En provençal, « burlière » désigne un endroit où l’on s’adonnait à un jeu de boules. C’est l’une des deux portes qui restent de la fortification du XVIème. On voit encore les ouvertures où passaient les chaînes du pont-levis. Cette porte joua un rôle important au moment des guerres de religion.

Le portail de l'étang
Portail de l’Étang de Cucuron

Que faire à Cucuron ?

Ruelle de Cucuron
Ruelles et restaurants de Cucuron

À Cucuron, il fait bon flâner dans ses ruelles. En vous promenant à pied, vous prendrez le temps d’admirer les jolies façades des belles demeures des XVIIème et XVIIIème siècles ou encore de vous poser sur un des nombreux bancs du village pour un moment de contemplation.

Vous pouvez aussi (en fonction des jours et des horaires d’ouverture) visiter le Musée Marc Deydier, vous faire une toile au cinéma « Le Cigalon », ou partir à la rencontre des artistes et des artisans de Cucuron. Certains se sont même regroupés dans la boutique associative « Cuc’ Factory« , où une quinzaine de professionnels locaux sont réunis dans un espace de 120 m² pour vendre directement, sans intermédiaires, les fruits de leurs créations. Vous pouvez aussi profiter d’accéder aux contreforts du massif du Luberon, ou tout simplement seul sur le Sentier Vigneron qui vous fera découvrir les vignes de Cucuron. Enfin, si vous manquez d’inspiration, venez nous rendre une petite visite, à l’Office de Tourisme, nous serons ravis de vous renseigner et de vous guider dans ce magnifique village !

Jours de marché et saveurs locales

Marche de Cucuron
Marché de Cucuron autour du bassin de l’étang

Le marché hebdomadaire a lieu toute l’année, tous les mardis matin, autour du bassin de l’étang. Ne manquez pas également le marché paysan, le jeudi de 17h à 19h autour du bassin de l’étang, de mois de mai à octobre.

À Cucuron, ce ne sont pas les bonnes tables qui manquent, à commencer par celle du Chef Eric Sapet, une étoile au guide Michelin : La Petite Maison de Cucuron. Ancien bar de la place de Cucuron, La Petite Maison a su garder sa vocation de convivialité où vous découvrirez une cuisine du marché, ludique où les plus beaux produits de la saison conservent les saveurs provençales d’autrefois.

Non loin du centre du village, se trouve le domaine de La Provence en Bouteille, où Virginie et Benjamin Maurizot cultivent du lavandin bio et d’autres plantes pour en récolter l’huile essentielle, mais aussi pour en faire de délicieux sirops. En plus des champs de lavande, ils cultivent aussi la truffe noire de Provence, la Tuber Melanosporum, qui se retrouve dans les cuisines des meilleurs Chefs et dans les assiettes des fins gourmets. En saison, ne manquez pas non plus de savourer une délicieuse glace d’Anne-Sophie, la fameuse glacière de Cucuron, assis en terrasse ou au bord du bassin de l’étang.

Top 6 des incontournables de Cucuron

  1. Savourer une glace ou un café au bord du bassin de l’étang
  2. Randonner à la Chapelle de l’Ermitage et son sublime panorama sur le Luberon
  3. S’arrêter à la table de la Petite Maison de Cucuron, restaurant étoilé au guide Michelin
  4. Découvrir le regroupement des créateurs du Sud Luberon à la Cuc Factory
  5. S’arrêter à l’Office de Tourisme pour être au courant des sorties à faire en Provence
  6. S’immerger dans un champ de lavande à La Provence en Bouteille (émerveillement garanti)

Excellent séjour à Cucuron !

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